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Guillaume COURTOIS, dit Guglielmo CORTESE dit IL BORGOGNONE - La Trinité
Guillaume COURTOIS, dit Guglielmo CORTESE dit IL BORGOGNONE - La Trinité - Tableaux et dessins Style Guillaume COURTOIS, dit Guglielmo CORTESE dit IL BORGOGNONE - La Trinité - Galerie Tarantino
Réf : 67909
VENDU
Époque :
XVIIe siècle
Provenance :
Probablement Don Emanuel di Portogallo, 1686
Materiaux :
Huile sur toile
Dimensions :
l. 74 cm X H. 99 cm
Tableaux et dessins Tableaux XVIIe siècle - Guillaume COURTOIS, dit Guglielmo CORTESE dit IL BORGOGNONE - La Trinité
Galerie Tarantino
Galerie Tarantino

Archéologie, tableaux et dessins anciens


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Guillaume COURTOIS, dit Guglielmo CORTESE dit IL BORGOGNONE - La Trinité

Frère du peintre de batailles Jacques Courtois, Guillaume vint tôt à Rome et s’y établit. Sa formation se fit dans l'atelier de Pierre de Cortone, dont l'influence marqua sa peinture tout au long de sa carrière ; c'est dans une manière " cortonesque ", animée et sonore, que G. Courtois, employé par Bernin, produisit nombre de décors dans les églises édifiées sous le pontificat d'Alexandre VII Chigi. Ses premiers travaux connus sont ceux de l'église S. Mario (1653). Il travailla ensuite à Saint-Jean-de-Latran, puis au palais du Quirinal (Bataille de Josué, 1656-57). Des années 1660 datent le tableau d'autel de la chapelle Chigi à Castelgandolfo (1662), la décoration de l'abside de l'église de l'Ariccia, les deux tableaux de la chapelle Cesi (Rome, S. Prassede), ceux aussi de la G.N., Gal. Corsini, de Rome (Adorations des mages et des bergers, jadis attribuées à Passeri). Son Bon Samaritain du musée de Besançon, proche de Mola et tout romantique d'effet, évoque ...

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... irrésistiblement Delacroix. La personnalité de Guillaume Courtois, bien distincte de celle de son frère aîné, avec qui il collabora parfois (fresques de la chapelle Prima Primaria, Collegio Romano de Rome) et dont le style reste plus nerveux et précis, n'a été que récemment remise au premier plan ; ses tableaux, brillamment colorés et fortement contrastés, servis par une touche large et une matière savoureuse, et ses dessins, souvent attribués jusque-là à Lanfranco (Rome, Düsseldorf), font de lui, avant peut-être Ciro Ferri et Lazzaro Baldi, un des plus brillants élèves de Pietro da Cortona.

La composition de cette toile était jusqu’alors connue par deux dessins à la pierre noire conservés au Gabinetto Nazionale delle Stampe de Rome et par une sanguine, plus finie représentant Le Christ mort est conservé dans la collection Ratjen à Munich.
Ce tableau représente un véritable testament du style berninesque coloré et contrasté, se rapprochant au plus près de la production de ses condisciples Ludovico Giminiani et Giovanni Battista Gaulli dit Baciccio et peut être daté des dernières années de l’artiste, vers 1678-79. Notre tableau est en fait à mettre en relation avec le grand retable récemment découvert dans l’église Sant’Antonio di Padova de Castelvecchio di Monteporzio dans les Marches, pour lequel Valeria Di Giuseppe Di Paolo suggère une provenance Barberini.
Une autre toile représentant Le Christ mort dans la même position mais soutenu par un ange en présence d’une Vierge de douleur est conservée dans une collection privée. Dans la notice de cette dernière F. Petrucci fait le rapprochement avec les dessins en évoquant une Trinité perdue ou non réalisée mais en réalité celle-ci et celle de Castelvecchio.
Bibliographie: Publié par Valeria Di Giuseppe Di Paolo , La Trinità del Borgognone e una nuova versione dell'Apparizione di Gesù Bambino a Sant'Antonio di Padova di Luca Giordano- Ipotesi per una committenza barberiniana *, in "Studi di Storia dell'Arte", n.25 ,2014, pp. 207-215. Notre tableau sera publié dans le catalogue raisonné de l'artiste en cours de préparation.

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Tableaux XVIIe siècle