Par Apollo Art & Antiques
Une paire de candélabres d’époque Empire française à trois lumières exceptionnellement rare, attribuée au célèbre bronzier Claude Galle (1759–1815). Coulés en bronze patiné et doré au mercure, ils sont ciselés avec une grande finesse et finis selon des normes exceptionnelles. Une paire du même modèle est conservée à l’Hôtel de Beauharnais à Paris, aujourd’hui résidence de l’ambassadeur d’Allemagne et ancienne demeure du prince Eugène de Beauharnais, le beau-fils de Napoléon (voir les dernières images).
D’une forme de vase saisissante, chaque candélabre présente une décoration appliquée avec une figure ailée de la Victoire, tenant une torche dans chaque main, symbolisant le triomphe et l’illumination. Des épaules du vase jaillissent des poignées en volutes d’acanthe qui se transforment en cols de cygne stylisés. Les oiseaux soutiennent les branches de bougies dans leur bec, reflétant la douille centrale au-dessus. Les tiges ...
... s’élèvent vers des bobèches cannelées, faisant écho harmonieusement à la symétrie néoclassique du design.
Les parties inférieures des corps de vase sont enrichies de palmettes, d’anthemia et de rosettes, reposant sur des tiges minces et des pieds circulaires évasés montés sur des bases en bronze patiné en forme de cube. Ces bases, qui reposent sur des plinthes carrées en bronze doré, sont ornées sur les côtés alternés de masques de Bacchus barbus en relief et du croissant de lune et de l’étoile. Ce dernier est un motif décoratif dans le style à la manière turque qui reflétait la fascination de la France napoléonienne pour l’Orient. Des motifs comparables se trouvent sur une paire de chenets d’environ 1804 conservée au château de Fontainebleau.
Avec leurs imposantes proportions en forme de vase, leurs élégantes poignées en col de cygne, leurs masques de Bacchus et leur croissant de lune et leur étoile symboliques, ces candélabres sont fermement caractéristiques de l’œuvre célèbre de Claude Galle. Leur influence s’est étendue bien au-delà de la France, inspirant les bronziers et les designers russes du début du XIXe siècle, notamment dans les œuvres attribuées à Friedrich Bergenfeldt.
Cette paire est conservée en excellent état d’origine, conservant sa dorure au mercure d’une profondeur et d’une qualité exceptionnelles. Modèle rare d’un savoir-faire et d’une richesse symbolique remarquables, il représente les plus belles réalisations en matière d’art décoratif pendant la période Empire.
Origine : Paris, époque Empire vers 1805.
Dimensions : Hauteur 50 cm, Largeur 25 cm, Profondeur 12 cm.
Base carrée : 12 x 12 cm.
Littérature
- Jörg Ebeling & Ulrich Leben, « The Hôtel de Beauharnais in Paris », Flammarion, 2016, p. 290-291, p. 298.
- « The Severance and Greta Millikin Collection », exposition au Cleveland Museum of Art, Cleveland, Ohio, 1990.
- Hawley, Henry, « French Furniture: The Millikin Collection » dans « The Bulletin of the Cleveland Museum of Art 78 no. 5 », 1991, p. 222-243.
- Marie-France Dupuy-Baylet, « L’Heure, le Feu, la Lumière : Les Bronzes du Mobilier National 1800-1870 », 2010, p. 138-139.
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