Par Gérardin et Cie
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Ravissante petite commode d'entre deux, estampillée P. A Galligne pour Pierre-Antoine Galligné reçu Maître le 5 octobre 1767.
Galbée en façade et sur les côtés, elle ouvre par quatre tiroirs sur trois rangs et s'orne d'une marqueterie de réserves de bois de rose sur fond d'amarante soulignées de filets.
Elle est coiffée d'un marbre gris rosé mouluré d'un bec-de-corbin épousant le galbe de la façade et des côtés.
Garniture de bronzes finement ciselés et dorés sur les tiroirs et le cul de lampe ainsi que sur les montant avant pincés, sommés de chute d'angle et sur les pieds remontés de sabots.
Pour parfaire à son charme et à son élégance, on remarquera ses petites proportions (H. 87 cm x L.87 cm x P. 47 cm) qui en font un plaisant meuble de salon.
L'estampille P. A Galligne et le poinçon JME (Jurande des Maîtres Ébénistes) sont apposés sous le marbre sur le montant avant droit.
Dans son atelier de la rue de Charenton, Pierre-Antoine Galligné a ...
... fabriqué des meubles très classiques, voire traditionalistes, puisque certaines de ses commodes affectent – comme celle que nous présentons – les formes droites ou en tombeau de la Régence. Il utilise des placages de bois de rose, d'amarante, de bois de violette et, occasionnellement, des marqueteries de fleurs.
Réf : Le Mobilier Français du XVIIIème Siècle - Pierre Kjellberg - Les Éditions de l'Amateur
Marbre anciennement recollé
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