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Cinq plats ovales en faïence, Manufacture de Pasquale Rubati Milan1770–1780
Cinq plats ovales en faïence, Manufacture de Pasquale Rubati Milan1770–1780 - Céramiques, Porcelaines Style Cinq plats ovales en faïence, Manufacture de Pasquale Rubati Milan1770–1780 - Subert Cinq plats ovales en faïence, Manufacture de Pasquale Rubati Milan1770–1780 - Antiquités - Cinq plats ovales en faïence, Manufacture de Pasquale Rubati Milan1770–1780
Réf : 120159
6 000 €
Époque :
XVIIIe siècle
Provenance :
Italie
Materiaux :
Faïence
Dimensions :
L. 27.5 cm X l. 22.5 cm
Céramiques, Porcelaines  - Cinq plats ovales en faïence, Manufacture de Pasquale Rubati Milan1770–1780 XVIIIe siècle - Cinq plats ovales en faïence, Manufacture de Pasquale Rubati Milan1770–1780  - Cinq plats ovales en faïence, Manufacture de Pasquale Rubati Milan1770–1780 Antiquités - Cinq plats ovales en faïence, Manufacture de Pasquale Rubati Milan1770–1780
Subert
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Antiquaire Généraliste


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Cinq plats ovales en faïence, Manufacture de Pasquale Rubati Milan1770–1780

Cinq plats ovales en faïence à bord ajouré
Manufacture de Pasquale Rubati
Milan, 1770–1780
Trois petits plats ovales : 26 x 19,5 cm
Deux grands plats ovales : 27,5 x 22,5 cm
État de conservation : intacts

Les cinq plats, de dimensions variées, présentent une forme ovale, un bord mouvementé et polylobé, moulé avec soin. Leur surface est animée par un motif en relief à tressage, qui s’étend jusqu’à la lèvre, elle-même ornée d’un ajourage raffiné évoquant un panier.
La décoration, dans les tonalités caractéristiques du style oriental Imari — rouge, bleu et rehauts dorés —, illustre un paysage oriental idéalisé, organisé autour d’un rocher ajouré d’où s’élancent des branches arquées, ornées de pivoines ou de longues feuilles lancéolées. L’ensemble est délimité par une barrière stylisée.
La bordure est soulignée par une chaîne continue d’oves enserrés.

Le décor Imari, d’inspiration orientale évidente, est issu ...

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... des productions japonaises, diffusées par l’intermédiaire de la culture chinoise en Occident, où le goût pour la chinoiserie connaît une large diffusion au cours du XVIIIe siècle.
À Milan, ce type de décor est interprété de différentes manières selon les manufactures, souvent distinguables uniquement par des variantes morphologiques ou par la présence de signatures.
Au XVIIIe siècle, deux manufactures de faïence sont actives à Milan : celle de Felice Clerici, à partir de 1745, et celle de Pasquale Rubati à partir de 1756, en rivalité directe avec la première, dont il avait été l’employé. À la mort de Rubati, en 1796, l’activité est poursuivie pendant quelques années par son fils Carlo.
Ce type de décor fut produit par les deux manufactures milanaises, mais la qualité de l’exécution, l’originalité du moule et la minutie des motifs permettent d’attribuer avec certitude ces pièces à la manufacture de Pasquale Rubati — à qui l’on doit les exemplaires les plus complexes — et de les dater des années 1770, période la plus florissante de l’atelier.
(Réf. : Ausenda R. (dir.), Musei e Gallerie di Milano. Museo d’Arti Applicate. Le ceramiche. Tomo secondo. Milano 2001, pp. 318-322, n. 315).

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