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CARPEAUX Jean Baptiste (1827-1875) - L'Amour désarmé (esquisse)
CARPEAUX Jean Baptiste (1827-1875) - L'Amour désarmé (esquisse) - Sculpture Style
Réf : 72957
VENDU
Époque :
XIXe siècle
Signature :
Jean Baptiste CARPEAUX (1827-1875)
Provenance :
France
Materiaux :
Bronze
Dimensions :
L. 18 cm X l. 29 cm X H. 82.4 cm
Poids :
11.650 Kg
Sculpture Sculpture en Bronze - CARPEAUX Jean Baptiste (1827-1875) - L'Amour désarmé (esquisse)
Galerie Nicolas Bourriaud
Galerie Nicolas Bourriaud

Sculptures et bronzes des XIXe et XXe siècles


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CARPEAUX Jean Baptiste (1827-1875) - L'Amour désarmé (esquisse)

Bronze à patine noire, signé « JB CARPEAUX », fonte d’Hébrard, porte le cachet du fondeur « cire perdue A.Hébrard (4) », limité à 15 exemplaires numérotés, seulement huit répertoriés.
Circa 07/1927

Biographie :

Né à Valenciennes dans une famille modeste, Carpeaux déménage avec ses parents en 1838 à Paris où il se passionne très tôt pour le dessin, l’architecture et le modelage à la Petite Ecole royale, gratuite, avant d’entrer dans l’atelier de François Rude et d’accéder ainsi à l’école des Beaux-Arts. Mettant plus de sept ans à être reçu au grand prix de sculpture en 1854, il part pour quatre ans à la Villa Médicis à Rome où il découvre Michel-Ange, un de ses principaux modèles. De retour en France, il réalise un buste de la princesse Mathilde et se met à travailler pour la famille impériale. Il donnera d’ailleurs des cours au fils unique de Napoléon III et de l’impératrice Eugénie en reprenant les traits d’un petit ...

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... garçon souriant avec son chien, Nero (Musée d’Orsay). Connu pour ses bustes empreint de réalisme et de douceur candide, Carpeaux apparaît comme le parfait illustrateur de l’esprit romantique tant par l’étude de sa carrière que de ses œuvres. Son art, tranchant vivement du néo-classicisme se caractérise par une étude importante du mouvement, du réalisme et un intérêt pour les scènes théâtrales où se mêlent esthétique et recherche de l’émotion. En effet, le sculpteur ne cessera d’incarner l’image d’un peintre souvent mal compris, tentant de transformer le quotidien, l’actualité en de nouveaux mythes mettant ainsi son art au service des sens et de la nature. Recevant de nombreuses commandes publiques, Carpeaux réalise le décor de la façade sud du Pavillon de Flore du Louvre, reconstruit par l’architecte Hector Lefuel. Il va décorer des figures sensuelles et souriantes. En 1861, Charles Garnier a qui l’on vient de confier la réalisation du nouvel Opéra, lui commande un groupe de trois personnages inspiré de la danse pour la façade de l’édifice. Ignorant les conseils de l’architecte, Carpeaux dessine une joyeuse ronde de neuf danseuses, nues et pleine de vie. Véritable scandale, l’œuvre ne cessera de susciter des débats.

Galerie Nicolas Bourriaud

Sculpture en Bronze