Allégorie des Arts et du Commerce Louis Gabriel Blanchet ( 1705 - 1772 )

... le laissent penser, où les grands espaces vides occupés par les nuages doux et feutrés, silhouettés sur un ciel clair, donnent une certaine profondeur spatiale qui s'allie à une veine purement décorative, typique de ce type de destination ; Je ne serais d'ailleurs pas surpris s'ils avaient été conçus comme le couronnement d'un miroir, fait rare mais non improbable, surtout dans le contexte du Capitole.

Elles se distinguent par une iconographie cultivée et tout sauf habituelle : dans la première, le protagoniste est Minerve, clairement reconnaissable aux attributs de son casque, de sa lance et de son bouclier avec le visage d'une méduse : la déesse est associée à la sagesse depuis l'antiquité, puisqu'elle a jailli de la tête de Zeus, son père, de sorte que dans la toile en question, l'intention est de souligner comment la connaissance, entendue comme activité intellectuelle et spéculative, guide la pratique, la concrétisation de l'idée dans le monde terrestre.

Ce n'est pas un hasard si, à ses pieds, nous ne trouvons pas d'allégories féminines, mais des chérubins que nous pouvons identifier comme des génies, ou des divinités tutélaires des différents arts ou branches de la connaissance, peut-être à associer à la déesse elle-même comme ses émanations directes : en partant de la gauche, nous trouvons les attributs de la peinture et de la sculpture - une palette avec un pinceau, une tête d'inspiration classique - aux pieds de l'enfant qui dessine des solides géométriques sur une feuille de papier, ce qui nous permet de l'appeler génie de la géométrie ; ce n'est pas un hasard s'il a un globe terrestre à ses côtés et un autre enfant avec une flûte et une partition, le génie de la musique.

Il semble donc que la sagesse, entendue comme tension intellectuelle vers la connaissance, dérive d'un rôle de connexion entre les différents arts liés précisément à la géométrie, selon une conception d'inspiration clairement grecque, qui la considère comme le fondement de notre compréhension du monde, réglée par des relations et des correspondances quantifiables. En effet, Platon la place non seulement à la base du raisonnement philosophique, mais au-dessus des mathématiques, en ce sens qu'elle est la contemplation de formes éternelles et immuables que les nombres tentent ensuite de traduire en grandeurs intelligibles.

Je crois que cette interprétation est en quelque sorte corroborée par le geste de Minerve, qui désigne un point extérieur à l'espace pictural et met la déesse en relation avec Mercure, le protagoniste du tableau en pendant : clairement reconnaissable aux attributs du casque ailé et du caducée, un personnage qui, dans la mythologie, a toujours été lié à la sagacité et au protecteur du commerce.

Voici donc un globe que, sur ordre du dieu, des génies traduisent sur une carte, afin de guider les hommes dans leurs voyages, d'où jaillissent les richesses promises par la corne d'abondance renversée, remplie de pièces d'or et d'argent. Ainsi, dans nos tableaux, les arts sont au service de la raison, qui guide le développement des capacités intellectuelles et manuelles de l'homme, augmentant sa connaissance du monde ainsi que son bien-être matériel et spirituel.

Les tableaux et objets d'art publiés ici sont ma propriété exclusive et sont donc toujours disponibles pour être visionnés en personne, sur rendez-vous, dans mes différents lieux d'exposition situé à Sanremo et Brescia.

L'œuvre, comme tous nos objets, est vendue accompagnée d'un certificat photographique FIMA d'authenticité et d'origine licite; ce document identifie l'objet en ajoutant de la valeur à l'article.
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Ms. Riccardo Moneghini
Historien de l' Art