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Albert Ernest Carrier-Belleuse (1824-1887) - Nymphe et satyre
Albert Ernest Carrier-Belleuse (1824-1887) - Nymphe et satyre - Sculpture Style Napoléon III Albert Ernest Carrier-Belleuse (1824-1887) - Nymphe et satyre - Galerie Delvaille Albert Ernest Carrier-Belleuse (1824-1887) - Nymphe et satyre - Napoléon III
Réf : 101199
8 000 €
Époque :
XIXe siècle
Signature :
Albert Ernest Carrier-Belleuse
Provenance :
France
Materiaux :
Terre cuite
Dimensions :
H. 55 cm
Sculpture Sculpture en Terre cuite - Albert Ernest Carrier-Belleuse (1824-1887) - Nymphe et satyre XIXe siècle - Albert Ernest Carrier-Belleuse (1824-1887) - Nymphe et satyre Napoléon III - Albert Ernest Carrier-Belleuse (1824-1887) - Nymphe et satyre
Galerie Delvaille
Galerie Delvaille

Mobilier français du XVIIIe siècle et Tableaux fin du XIXe début du XXe siècle


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Albert Ernest Carrier-Belleuse (1824-1887) - Nymphe et satyre

Terre cuite originale, signée sur la terrasse
Dimensions : H. 55 cm

Albert Ernest Carrier-Belleuse, est un des principaux sculpteurs français du second empire. Il fut le Maître d’Auguste Rodin qui entra dans son atelier en 1864. Napoléon III lui-même apporta son soutien à cet immense artiste. Au milieu du 19ème siècle, c’est Albert Carrier Belleuse qui remit au gout du jour la Renaissance italienne. Son œuvre est présente dans les plus grands musées du monde entier.

Admis à l’École des Beaux-Arts en 1840, son talent de sculpteur est remarqué par les grands fondeurs de Paris comme Barbedienne et Denière; Carrier Belleuse reçoit alors de nombreuses commandesofficielles. Le chef de l’état français, François Arago, lui commande une statue de « Mademoiselle Rachel chantant La Marseillaise ». Carrier Belleuse exposera dès 1851 au Salon des artistes français. Après un séjour en Angleterre, l’artiste s’installe à Paris et va connaitre un grand ...

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... succès pour la réalisation de marbres monumentaux. Citons « La Bacchante » acquise par Napoléon III, « Angelica » exposée en 1866, « Le Messie » acquis par l’État en 1867 pour décorer l’église Saint-Vincent-de-Paul, « Hébé endormie » exposée en 1869.

Carrier-Belleuse va également réaliser de superbes bustes de terre cuite, s’inspirant des artistes du XVIIIe siècle comme Clodion. Carrier-Belleuse aura le privilège de représenter les plus grands hommes politiques et artistes de son époque, mais également des portraits historiques et des sujets mythologiques: Napoléon III, Arago, Thiers, Théophile Gautier, Delacroix, Daumier, Shakespeare, Mozart... Cet artiste très prolifique participa également aux façades des bâtiments les plus emblématiques sous le règne de Napoléon III , à Paris et ailleurs: Le théâtre de la Renaissance, le fronton de l’entrée de la Banque de France, l’opéra de Paris avec son ami Charles Garnier, la Trémoïlle au Palais du Louvre, l’église Saint-Augustin, l’Hôtel de Ville de Paris, le Palais de la Bourse de Bruxelles, l’hôtel de la Païva sur les Champs-Elysées… On lui doit aussi des monuments comme celui d’Alexandre Dumas à Villers-Cotterêts, de Jean-Jacques Rousseau à Montmorency, de Masséna à Nice… De Bucarest à Buenos Aires, le talent de Carrier Belleuse est internationalement admiré pour les monuments où il a participé.

Notre terre cuite est un des grands sujets mythologiques de Carrier Belleuse. Il s’agit d’une superbe épreuve originale réalisée du vivant de l’artiste, à ne pas confondre avec les nombreux tirages posthumes et sans grande valeur de sujets identiques ou similaires. Quelques recollages (notamment au bras) sont à signaler, mais cette terre cuite n’a quasiment aucune partie postérieure. Le socle en revanche est repeint.

Galerie Delvaille

Sculpture en Terre cuite Napoléon III

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