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A.-E. Beurdeley - Pendule "Le Couronnement de la Science", France circa 1880
A.-E. Beurdeley - Pendule "Le Couronnement de la Science", France circa 1880 - Horlogerie Style A.-E. Beurdeley - Pendule "Le Couronnement de la Science", France circa 1880 - Tobogan Antiques A.-E. Beurdeley - Pendule "Le Couronnement de la Science", France circa 1880 - Antiquités - A.-E. Beurdeley - Pendule "Le Couronnement de la Science", France circa 1880
Réf : 120548
34 500 €
Époque :
XIXe siècle
Signature :
Alfred-Emmanuel Beurdeley
Provenance :
France
Materiaux :
Porcelaine, Bronze doré et patiné, Marbre
Dimensions :
L. 58.5 cm X H. 55 cm X P. 19 cm
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Tobogan Antiques
Tobogan Antiques

Mobilier et Objets d'art du XIXe siècle


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A.-E. Beurdeley - Pendule "Le Couronnement de la Science", France circa 1880

Signée sur le cadran A. Beurdeley Paris
Mécanisme signé J LEFEBVRE FILS PARIS

Rare pendule de style Louis XVI en bronze ciselé patiné et doré au mercure, et en marbre blanc. En forme de fronton cintré, elle est décorée par quatre Amours, deux portant une guirlande de fleurs soulignant le cadran, et deux autres se couronnant et symbolisant le couronnement de la Science. La base moulurée en marbre blanc, à double décrochement, est ornée d’un tore enrubanné, de frise de feuilles de chêne enrubannée et d’entrelacs, et repose sur six pieds boule aplatis.

Oeuvre en relation :
En 1774, le bronzier Robert Osmond (1711-1789) imagine un premier modèle dit « à dessin d’architecture» illustrant Le Couronnement de la Science. Également appelé Les Enfants de France, il est orné d’un putti couronnant une jeune fille dessinant avec un compas et livré à Versailles par Lépine, horloger du Roi depuis 1762, pour l’appartement de Madame Royale dans l’aile des ...

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... Princes, le 28 décembre 1778 (voir photo jointe).
Cette pendule est décrite dans l’inventaire consacré aux pendules de Versailles de 1787, dans le Cabinet de la Pendule des appartements du Roi à Versailles ; « 1. Une pendule de cheminée à chapiteau en bronze doré d’or moulu portée sur socle de marbre noir garni de frises à a grecque, les ornements de cette boette sont désignés par deux enfants assis sur l’entablement portant le chapiteau en forme de support, surmontée de deux génies dont l’un est couronné par l’autre, h. de 19 po. Sur 19 po ? 9 l. de large, par Charles Le Roy »

Cette pendule s’inspire de la planche 77 du recueil de dessins d’Osmond intitulée Pièce à portail grande Architecture avec 1 génie, vers 1775 (voir photo jointe).

Un autre exemplaire de cette pendule par le bronzier Osmond, qualifié de pendule de cartonnier et plus proche du modèle exécuté par Beurdeley, et reproduit dans Vergoldete Bronzen P. Pröschel et H. Ottomeyer, Munich 1986, vol. I, page 229, fig. 4. 1. 9., est conservé au Musée Jacquemart André (voir photo jointe).

Biographie :
Alfred-Emmanuel Beurdeley (1847-1919) fut, en 1875, le collaborateur, puis le successeur de son père, Louis-Auguste Beurdeley, l’un des principaux ébénistes du Second Empire, fabriquant essentiellement des meubles de style XVIIIe et désigné comme la « vedette » des expositions et le « préféré des familles royales et impériales ». Si Alfred réalisait le même genre de travaux que son père, il se distingua également non seulement comme un bronzier hors pair mais aussi comme l’un des plus célèbres collectionneurs d’art. Il participa brillamment à l’Exposition Universelle de 1878 où, comparé aux plus célèbres artistes de l’époque, comme Dasson, Grohé, Sauvrezy ou encore Fourdinois, il remporta la médaille d’or. Couronné de gloire, il ouvrit même une succursale à New York. En 1883, suite à sa participation très remarquée à l’Exposition Universelle d’Amsterdam, « Alfred Beurdeley, fabricant de bronzes d’art » était nommé au grade de Chevalier de l’Ordre National de la Légion d’Honneur ; il fut alors porté aux nues tant par le gouvernement que par la critique contemporaine. Sa dernière grande manifestation fut l’Exposition Universelle et Internationale de 1889 où le directeur n’hésitait pas à avancer dans son rapport que « le talent de M. Beurdeley s’impose de lui-même par la seule inspection de ses meubles ».

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