Par Galerie Wanecq
Mobilier et objets d'art français fin XVIIe au début du XIXe siècle
Christ en bronze doré crucifié sur une croix en amarante, les bras relevés presque à la verticale, rendu des modelés et des plis du perizonium très naturaliste . Les pieds du Christ reposent sur un suppedanum du même bois que la croix. En haut de la croix le titulus (écritoire portant l’inscription INRI) également en bronze doré et bas de la croix la représentation d’un crâne et de deux fémurs sur un fond de larmes, également sur une petite plaque en bronze.
Beau cadre cintré d’époque Régence, en bois sculpté et doré à décor de coquille et d’agrafes feuillagées.
Cadre : H. 76 cm L. 51 cm 26 1/3 in.20 in.
Croix : H. 51 cm L. 23 cm 20 in. 9 in.
Christ : H. 29 cm L. 11 cm 11 1/2 in. 4 1/3 in.
Iconographie :
Crucifixion :
Lorsque les bras sont relevés presque à la verticale on qualifie souvent à tort cette caractéristique de janséniste alors que cette disposition a été utilisée par des artistes de tendance « ...
... jésuite » tels que Rubens, et de toute façon bien avant le développement du jansénisme.
Crâne et ossements :
La représentation d’un crâne et d’ossements,ne doit pas être confondue avec un memento mori, il s’agit d’une référence à Adam ou au mont Golgotha où fut crucifié le Christ : la forme grecque pour le mot araméen gulgota signifiant crâne. Il nomme une colline à l'extérieur de Jérusalem sur laquelle les romains crucifiaient les condamnés. Son nom vient certainement de la présence d'ossements et de crânes.
Le titulus :
Les Évangiles signalent que la croix comportait, au-dessus de la tête de Jésus, l’inscription Iesu Nazarati Rex Iudorum, « Jésus de Nazareth, roi des Juifs » (INRI). L’Évangile selon Jean précise que Pilate a rédigé cette inscription sur un écriteau, en hébreu, en latin et en grec.