Par Philippe Delpierre
Mobilier et Objets dart des XVIIe, XVIIIe et début XIXe siècle
La composition du tableau s'articule sur deux diagonales, la première étant le Christ et sur la seconde Marie-Madeleine et la Vierge, le visage de celle-ci étant au centre du tableau. Afin d'accentuer l'effet de la douleur bien lisible sur son visage, les clous de la cruxifixion sont posés à terre au premier plan devant le corps du Christ. Le rouge de sa robe et le bleu de son manteau répartis de part et d'autre du corps du Christ mettent en avant le corps cadavérique. La profondeur de l'espace est évoquée par la représentation du mont Golgotha.
Giovanni Stefano Danedi dit Montalto
Peintre lombard, il est tout d'abord l'élève de Pier Francesco Mazzucchelli . Avec son frère Giuseppe, il part pour Rome en 1641 et y reste jusqu'en 1648. Pendant toutes ces années, ils découvrent le baroque et en particulier les œuvres de Pierre de Cortone. Rentré à Milan il se consacre à ses grandes commandes religieuses, mais aussi aux décorations de grandes villas ...
... lombardes, appelé par des familles comme les Borromée ou les Arese.
Ce tableau est à rapprocher d'une autre pieta de Montalto qui se trouve au musée Magnin de Dijon. On retrouve le Christ dans une position presque similaire, mais les contrastes de couleurs sont moins présents que sur notre tableau.