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Paire d’encoignures royales, livrée par Joubert pour Mme Sophie à Fontainebleau
Paire d’encoignures royales, livrée par Joubert pour Mme Sophie à Fontainebleau - Mobilier Style Louis XV Paire d’encoignures royales, livrée par Joubert pour Mme Sophie à Fontainebleau - Franck Baptiste Provence Paire d’encoignures royales, livrée par Joubert pour Mme Sophie à Fontainebleau - Louis XV Antiquités - Paire d’encoignures royales, livrée par Joubert pour Mme Sophie à Fontainebleau
Réf : 65068
VENDU
Époque :
XVIIIe siècle
Signature :
Mathieu Criaerd
Provenance :
Château de Fontainebleau
Materiaux :
Bois de rose et de violette
Dimensions :
l. 33 cm X H. 75 cm
Mobilier Encoignure - Paire d’encoignures royales, livrée par Joubert pour Mme Sophie à Fontainebleau XVIIIe siècle - Paire d’encoignures royales, livrée par Joubert pour Mme Sophie à Fontainebleau Louis XV - Paire d’encoignures royales, livrée par Joubert pour Mme Sophie à Fontainebleau Antiquités - Paire d’encoignures royales, livrée par Joubert pour Mme Sophie à Fontainebleau
Franck Baptiste Provence
Franck Baptiste Provence

Mobilier régional et Parisien et objet d'art


+33 (0)6 45 88 53 58
Paire d’encoignures royales, livrée par Joubert pour Mme Sophie à Fontainebleau

Rare petites encoignures de cabinet en bois de rose et bois de violette ouvrant par un vantail.
Dessus de marbre gris.
Fonds en chêne.
Estampilles M.CRIARD sur les deux.

Portent la marque « du N° 2115 » et FN 341 2 sous couronne sur une et du N° 2 … en partie effacée et FN 339 sous couronne sur l’autre .

La première marque nous renvoie au journal du garde meuble royal cote O1 3315.

Livré par le Sieur Joubert pour servir dans l’appartement de Mesdames de France au château de Fontainebleau.

Cabinet de Mme Sophie :

Du N°2115 : une encoignure de bois violet et rose , 12 pouces d’équerre, 26 pouces de Haut .

Garde robe à coté du cabinet :

Du N°2116 : Deux encoignures de bois violet et rose à placage , 12 pouces d’équerre , 27 pouces de haut.

Gilles Joubert (1689-1775) livre donc trois petites encoignures, une pour le cabinet et l’autre pour la Garde robe jouxtant le cabinet.
Débordé par les commandes royales il sous traite la ...

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... fabrication des trois encoignures à son confrère Mathieu Criard (1724-1787) , ébéniste parisien reçu maitre le 22 Avril 1747.
Il est assez amusant de constater que l’encoignure livrée pour le cabinet mesure une pouce (2,7 cm ) de plus que la paire livrée pour la garde robe.

Les autres numéros renvoient à la nouvelle formulation mise en place par Marc Antoine Thierry de la Ville d’Avray en Septembre 1787. (cote OI 3398)

Les encoignures n’ont pas changé de place, mais suite au décès de Mme Sophie le 2 Mars 1782 , sa soeur Mme Victoire a hérité de ses appartements.

Appartements de Mme Victoire

N° 339 : une encoignure plaquée de bois précieux ouvrant par un vantail, 13 Pouces de profondeur.

N°341 : Deux petites encoignures a un vantail , 12 pouces 1/2 de profondeur.

A la révolution, après la saisie du domaine les encoignures sont vendues à l’encan devant le château entre le 19 et le 24 Septembre 1794.
Les procès verbaux de la vente ayant disparu il nous est impossible de retracer leur parcours à partir de cette date.
Il est fort probable qu’avec la cohue révolutionnaire, la paire d’encoignure et l’encoignure seule quasiment identiques aient été interverti durant la vente.

Notre avis :
Très rares dans ce format ces deux encoignures de cabinet sont un émouvant souvenir de l’ancien régime ayant appartenu successivement aux deux filles de Louis XV , Madame Sophie (1734-1782) que le Roi surnommait « Graille » et Madame Victoire (1733-1799) qu’il surnommait «  Coche ».
Il faut aussi noter que la petite Dauphine Marie Antoinette est hébergée au Château lors de son arrivée en France en 1770, en tout elle y passera plus de 444 jours jusqu’a la révolution.
Ces premières années françaises sont marquées par une forte entente avec ses tantes notamment Mme Sophie et Mme Victoire avec qui elle partage la même haine pour Mme Du Barry alors favorite du roi.
Le musée du Louvre conserve une table à écrire livrée pour le cabinet de Mme Victoire à Fontainebleau (ou se trouvaient nos encoignures) , et comportant une marque qui indique qu’elle a été attribuée en 1770 pour la chambre de la Dauphine.
Nos deux encoignures ne sont pas des meubles d’apparat mais des pièces utilitaires ayant vécues au plus prés de l’intimité de la famille royale.

Franck Baptiste Provence

Encoignure Louis XV

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