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Julius Exner (1825-1910) - Modèle se déshabillant
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Réf : 100108
95 000 €
Époque :
XIXe siècle
Signature :
Julius Exner (1825-1910)
Provenance :
Danemark Eckerberg
Materiaux :
Huile sur toile
Dimensions :
L. 122 cm | Ø 74 cm
Tableaux et dessins Tableaux XIXe siècle - Julius Exner (1825-1910) - Modèle se déshabillant XIXe siècle - Julius Exner (1825-1910) - Modèle se déshabillant Restauration - Charles X - Julius Exner (1825-1910) - Modèle se déshabillant Antiquités - Julius Exner (1825-1910) - Modèle se déshabillant
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Peinture de portraits anciens


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Julius Exner (1825-1910) - Modèle se déshabillant

Julius EXNER
(Copenhague, 1825 - Copenhague, 1910)
Modèle se déshabillant
Huile sur toile
H. 122 cm ; L. 74 cm
Signée et datée 1842 en bas à droite

Exposition : très probablement Salon de Charlottenborg de 1845, sous le numéro 110, titré Modelfigur, récompensé par une médaille d'argent

Provenance : Emilio Fernando Bolt (c.1860 - 1944), acquis auprès de l'artiste vers 1900, puis par descendance

Notre peinture fut réalisée dans le cadre des sessions d'été organisées entre 1839 et 1850 par Christoffer Wilhelm Eckersberg (1783-1853), le maître de la peinture danoise de la première moitié du XIXème siècle, dans son atelier-appartement privé en rez-de-chaussée à l'Académie Royale des Beaux-Arts de Copenhague. Le maître y réunissait quelques élèves entre juin et septembre, louait un ou deux modèles pour la saison, qui étaient peints sous différents angles, les artistes (dont Eckersberg lui-même) étant assis l'un à côté de l'autre.  ...

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... Eckersberg avait l'habitude de peindre une version assez petite, les élèves des formats plus grands.

L'œuvre s'inscrit plus généralement dans le contexte légendaire des recherches et des réformes effectuées par Eckersberg concernant les études de nus et en particulier de nus féminins, pour faire de cet exercice un genre de peinture à part entière.
Suite à son passage de deux ans dans l'atelier de Jacques-Louis David à Paris, en 1811, Eckersberg avait été sensibilisé au travail sur le nu et notamment sur des modèles vivants, à la lumière naturelle, tandis qu'au Danemark les dessins ne se faisaient alors que d'après des plâtres de modèles antiques ou autres mannequins. En 1822, alors qu'il y était professeur depuis 1818, c'est lui qui fit autoriser à l'Académie Royale de Copenhague l'étude de nus, non plus le soir à la bougie, mais à la lumière naturelle ; à partir de 1833, c'est encore lui qui permit aux étudiants de travailler sur des modèles féminins nus, même si l'autorisation officielle de l'Académie n'eut lieu qu'en 1839.
C'est cette même année qu'il institua ses sessions d'été, à titre privé, pour orienter sa peinture et celle de ses élèves vers une nouvelle conception de la représentation de modèles : même si le nu reste le thème véritable, il ne s'agit cependant plus d'un simple exercice académique. Le sujet est placé dans un intérieur contemporain, au décor plutôt sophistiqué, et occupé à une activité intime (c'est ce type de veine intimiste qu'on retrouvera plus tard chez Degas ou Cassatt par exemple) ; ainsi dans notre tableau, la jeune femme est sensée retirer ses vêtements pour effectuer sa toilette. L'objectif est que le spectateur oublie que le maître et ses élèves peignent un modèle au cours d'une séance de pose, et qu'il ait au contraire l'impression d'être lui-même seul avec le modèle, mais invisible, presque comme un voyeur malgré lui. D'ailleurs, dans ces tableaux, le modèle ne regarde jamais vers le spectateur, induisant une distanciation psychologique avec lui, alors que modèle et artiste sont en réalité physiquement très proches. D'autre part, il ne s'agit pas non plus de nus idéalisés, même si Eckersberg, preuve de sa dette envers l'antique, choisit des modèles et des poses assez classiques. La sensualité est réelle et très présente, avec des expressions rêveuses, voire innocentes, et hors du temps (les modèles ne semblent pas avoir d'âge défini), des attitudes et mouvements suaves et lents, et surtout avec des vêtements qui cachent ou dévoilent savamment des parties du corps féminin : hauts des fesses, hanches prononcées...

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