Par Galerie Wanecq
Mobilier et objets d'art français fin XVIIe au début du XIXe siècle
Dans le goût d'Antoine Gaudreaus
Ouvrant par cinq tiroirs sur trois rangs rythmés par des traverses foncées de cannelures de laiton. Les tiroirs plaqués de bois de violette dans des encadrements de bois de rose. Les montant arrondis à cannelures rudentées à asperges en laiton, surmontés d’un mascaron de bronze doré figurant Eole le Dieu du vent et terminés par de larges sabots à têtes de lion.
Riche ornementation de bronzes dorés telle que, poignées de tirage, entrées de serrure en écusson, cul de lampe à feuilles d’acanthes.
Dessus de bois en frisage au débit en bois de fil et en saucisson nous permettent de rapprocher cette commode de la production d’Antoine Robert Gaudreaus.
Antoine Robert Gaudreaus (vers 1680-1746), que son contemporain Jean-Aymar Piganiol de La Force considérait comme « le plus fameux ébéniste » de son temps, apprit son métier au faubourg Saint-Antoine où il reçut même, fait exceptionnel, des leçons de dessin. Installé ...
... au faubourg Saint-Germain, protégé par la maison de Condé, il obtint le titre d’ébéniste de la Reine en 1725 et fut, jusqu’à sa mort, le principal fournisseur de meubles d’ébénisterie du Garde-Meuble de la Couronne, tout en servant une prestigieuse clientèle privée. Son fils poursuivit son activité jusqu’en 1751. On doit à Gaudreaus certains des meubles les plus illustres de l’époque de Louis XV : commodes des chambres du Roi à Versailles et à Choisy, médaillier et bibliothèque du cabinet du Roi à Versailles
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