Par Galerie William Diximus
Antoinette-Cécile-Hortense Haudebourt-Lescot (14 déc. 1784 - 2 janv. 1845)
Portrait de Louis Philippe Léon Haudebourt (9 déc. 1820 - après 1850), fils de l’artiste.
Huile sur toile, signée et datée en bas à droite
Haudebourt Lesc(ot) / 1832.
Exposition :
Paris, Salon de 1833, n°1215 (Portraits, même numéro).
Bibliographie :
Anonyme, « Exposition au Louvre », Journal des artistes, 31 mars 1833, vol. XIII, p. 224.
S. C., « Salon de 1833. Peinture », L’Artiste, tome V, p. 194.
Augustin Jal, Les Causeries du Louvre. Salon de 1833, Paris, Charles Gosselin éditeur, 1833, p. 165.
Dimensions sans cadre : Hauteur: 166cm Largeur: 125cm
Dimensions avec cadre : Hauteur: 199cm Largeur: 158cm
Notice d’œuvre
Hortense Haudebourt-Lescot est une artiste accomplie et reconnue de son vivant. Ses talents sont multiples. Elle peint aussi bien qu’elle danse. Son parcours est exceptionnel. Elle se forme auprès du peintre Guillaume Guillon dit Lethière et le ...
... suit lorsqu’il est nommé directeur de
l’Académie de France à Rome, alors qu’elle n’a pas le droit d’en faire officiellement partie.
Elle envoie depuis Rome ses tableaux qui remportent un succès renouvelé à chaque Salon. De retour à Paris, c’est une peintre puissante.
Marie-Caroline de Bourbon-Siciles, duchesse de Berry est sa
mécène sous la Restauration.
Elle obtient de nombreuses commandes royales sous la Monarchie de
Juillet. Hortense Haudebourt-Lescot est amie des plus grands artistes de l’époque, peint leurs portraits, et dirige à la fin de sa vie une école de dessin à son atelier, au troisième étage de son hôtel particulier, 9 rue La Bruyère.
De nos jours, ses tableaux continuent de susciter l’intérêt des institutions culturelles internationales qui s’en portent acquéreurs à l’instar du musée Fabre de Montpellier (Le Meunier, son fils et l’âne, 1819), du Nationalmuseum de Stockholm (Jeune femme au carnet de croquis, c.1810) et du
Clark Art Institute de Williamstown (Scène dans une auberge de campagne italienne, 1821).
Ne reste plus que la publication d’un catalogue raisonné de son œuvre, dans lequel notre tableau tiendra une place de choix, puisqu’Hortense
Haudebourt-Lescot a peint en 1832 le ravissant portrait de son fils.