Par Galerie Mermoz
DEMANDE D'INFORMATIONS
Condition: Intact
Pièce vendue avec un certificat d’authenticité
Nommées « excentriques » en raison de leur forme étonnante, elles ont été retrouvées enterrées comme offrandes auprès des défunts ou dans des caches votives, au pied de stèles ou d'escaliers. Apparemment dépourvus d’usage pratique, elles avaient très probablement un rôle rituel.
Cette fonction symbolique semble attestée par l’effigie présente sur notre sceptre. Bien que cet objet soit particulièrement abstrait, on devine la silhouette d’un dignitaire et son visage avec un nez en pointe et une bouche en avant. Le personnage est paré d’une coiffe, probablement composée de plumes. Une autre parure s’observe dans son dos. Sous le visage, le bras est relevé, en direction de la bouche. Les jambes sont représentées par la pointe du silex. L’étroitesse de la base suggère que ce sceptre pouvait être fixé à un support, probablement en bois, et brandi lors des processions et ...
... cérémonies par les prêtres et les rois.
Les excentriques prennent des formes multiples. Parmi les exemplaires les plus sophistiqués, représentant des effigies humaines, on retrouve souvent le dieu K’awiil, aussi nommé dieu K, associé à la royauté et à la continuité dynastique ainsi qu’à la foudre et aux éclairs.
Celui-ci est reconnaissable à son museau et à un appendice frontal généralement interprété par les spécialistes comme la représentation d’une torche ou d’une hache, d’où émanent des flammes ou de la fumée.