Ensemble d'un cavalier du 11e régiment de dragons

... sertissure en cuivre de 1,6 mm de large, posée à cheval.
Absence de cuir ciré au dessous du couvre nuque.
Bandeau, en cuivre, estampé d’une grenade enflammée ceint de feuilles de lauriers est adhérent à la bombe. Sa base s’appuie sur la visière et ses extrémités sont rivées à la bombe dans la partie masquée par la rosace de la jugulaire.
Chaque jugulaire est composée de 15 écailles en cuivre découpées alternativement de trois ou deux festons, qui vont en diminuant de largeur depuis celle du haut, qui a 3,5 cm, jusqu’à la dernière, qui n’a plus que 2 cm. La jugulaire de droite est garnie à son extrémité d’une petite plaque en cuivre rivée à laquelle est enchapée une boucle également en cuivre. A l’extrémité de celle de gauche existe une semblable plaque enchapant un D en cuivre garni d’un contre-sanglon postérieur en veau verni noir, ici en grande partie cassé.
L’écaille supérieure de chaque jugulaire est recouverte d’une rosace mobile en cuivre, indépendante de la jugulaire. Elle est de forme circulaire (diamètre 4,2 cm) figurant quatre joncs en relief.
Bombe surmontée d’un cimier en cuivre composé de deux ailerons, d’un masque et d’un recouvrement.
Les ailerons, placés verticalement à une distance l’un de l’autre de 3,2 cm par devant et de 2,5 cm par derrière, ont la forme d’un triangle curviligne convexe à sa partie supérieure et qui se raccorde avec la bombe par sa base concave formant un rebord festonné.
Ce rebord est fixé à la bombe au moyen de quatre vis en cuivre à tête ronde (2 par aileron) en goutte de suif qui sont arrêtées à l’intérieur du casque par des écrous carrés en cuivre.
Ailerons ornés de palmettes et d’un filet à leur bord supérieur ; le rebord est orné de feuilles d’eau, le tout estampé en relief.
Une plaque en tôle étamée réunit les bords supérieurs des ailerons dont elle fixe l’écartement.
Masque servant de jonction antérieure aux deux ailerons au moyen d’une soudure, estampé d’une tête de Méduse en relief. Le recouvrement, également estampé, représente la continuation de la chevelure de la tête de Méduse avec des serpents entrelacés (longueur 9 cm).
Crinière faite d’une chevelure de femme tressée, longueur 88 cm.
Porte-plumet en cuivre estampé, H 3,2 cm, formant douille, fixé obliquement de bas en haut, à la bombe, un peu en avant de la jugulaire de gauche, au moyen de deux tiges taraudées traversant la bombe.
Coiffe intérieure en cuir découpé en sept dents de loup avec oeillets.
Turban en cuir fort, d’un seul morceau, fixé au moyen de deux contre-plaques de jugulaire.

Couvre-casque en calicot de coton teinté en bleu clair, construit en quatre parties, logement en bordure pour le passage d’un lacet de serrage, ici remplacé d’une fine cordelette en chanvre. Cachets avec numéro matricule « 8474 », de la commission de réception daté de « 1914 » ? et d’un fabricant, peu lisible.

Cravate dite de « chasse », modèle 1913.
En toile de coton bleu de ciel, se rabattant et se fermant sur le devant au moyen d’une ouverture.

Tunique troupe affectée au 11ème régiment de Dragons de Belfort, modèle 1872 modifié 1900.
En drap épais bleu foncé, boutonnant droit sur la poitrine au moyen d'une rangée de neuf boutons demi-bombés en étain.
Basques en drap du fond continuant le corsage dans tout son pourtour en forme de jupe courte. Au dos deux fausses poches avec pattes d'ornementation en accolades dites à la soubise, ornées de trois boutons chacune.
Collet droit dit « Saxe », échancré, en drap blanc, avec pattes découpées en drap noir, parties antérieures en accolade, chiffres en drap garance.
Manches avec revers droits, pattes de parements rectangulaires en drap blanc positionnées perpendiculairement à la couture du revers et soulignés par trois boutons de petits modules. Sur le côté gauche de la jupe, ouverture d’aisance pour le passage de bélière du sabre, fermée par deux petits boutons.
Attentes d'épaulettes en drap du fond. Pattes d'épaule à huit brins de tresse carrée en laine blanche, terminées en trèfle et doublée de drap du fond.
Doublure en cretonne de coton écrue, avec de nombreux cachets matricules, de taille, plusieurs fois datés de 1886 et 1887. Première affectation au 20ème Dragons puis au 11ème.

Culotte ersatz, de coupe réglementaire, en velours épais marron foncé, poches latérales verticales positionnées sur l'avant légèrement en biais, braguette fermant au moyen de trois boutons masqués par une pièce de parement en drap du même, agrafe en acier, boutons au niveau de la fausse ceinture pour fixation des bretelles. Poche gousset. Sur l'arrière, martingale d'ajustage de l'effet. Manchettes fermant au moyen d’un lacet. Doublure en cretonne de coton écrue, cachets de la commission de réception, date non lisible.

Ceinture de cavalerie, modèle 1891, construit en deux parties de cuir fauve, bouclerie en laiton à rouleau et un ardillon. Absence de bélière.

Cartouchière de cavalerie, modèle 1898/1901, en cuir marron foncé, avec sa patte d'arrêt horizontale prise dans la couture du corps de la cartouchière. Bouton en tombac.

Bidon de cavalerie, modèle 1884, en fer étamé, complet de son quart, de son bouchon, et de sa courroie en cuir fauve, cette dernière bien souple sans cassure. Housse en drap de laine bleu clair.

Jambières de cavalerie, modèle 1901, en cuir de vache noirci de coupe droite, fixation au moyen d’une tige métallique formant ressort bloquée par des goussets en cuir. Avec pattes en cuir et boucles à ardillons en laiton. Parties basses maintenues par un sous-pied.

Brodequins, modèle 1917, quatrième République.
En cuir fort fauve, soufflets en basane cousu sur le dessus de la languette, rivet en laiton positionné à chaque extrémité d’empeigne, à sept œillets en laiton, talon renforcé de clous caboches à têtes carrées. Marquage de taille « 30 – 4 », et daté de « 1951 ».

France.
Troisième République.
Contre-sanglon en veau noirci, ici en grande partie cassé, plusieurs petits points de rouille en surface de la bombe, absence du cuir ciré au niveau du couvre nuque. Quelques manques dans le cuir du bandeau de sudation. Bon état de conservation gé