Par Galerie Delvaille
Mobilier français du XVIIIe siècle et Tableaux fin du XIXe début du XXe siècle
Huile sur toile signée et datée 1894 en bas à droite
Dimensions : H. 48 x L. 73 cm (avec cadre : H. 68 x L. 93 cm)
A l’école des Beaux-Arts de Paris, Emmanuel Damoye bénéficia de l’enseignement des plus grands peintres de l’époque, Corot, Daubigny et Bonnat. De sa formation classique Damoye gardera une technique de dessin remarquable. Il n’échappera pas à l’appel de l’impressionnisme même s’il garde ses distances avec ce mouvement dissident pour exposer aux salons officiels ou ses œuvres furent récompensées à maintes reprises. En 1889, il obtient une médaille d’or à l’Exposition Universelle, puis il reçoit la Légion d’Honneur en 1893.
En 1890, il fonde avec d’autres artistes la Société Nationale des Beaux-Arts et devient ainsi membre du comité de cet important groupement artistique.
A travers ses rivières, ses marais et ses forêts, c’est toute l’atmosphère des peintres de Barbizon que l’on retrouve. Ses toiles, ...
... respectueuses des canons de la composition, reprenant souvent le même thème, montrent avec évidence la sincérité de son émotion devant la nature. Il use d’un éclairage particulièrement réussi.
Ses œuvres sont présentes dans de très nombreux musées dont Arras, Anvers, Dunkerque, Périgueux, Paris...
Notre tableau est une œuvre rare et particulièrement réussie Par Emmanuel Damoye. Réalisé en 1894, c'est une belle période ou Damoye encore très jeune, réalise des compositions fouillées avec une touche légère et transparente. Damoye nous a laissé beaucoup de vue de plaines, un peu vides, avec pour seules végétations des bruyères qu’il aimait peindre. Ici, la composition est un foisonnement d’arbres et de feuillages au travers desquels la lumière perce et laisse voir un ciel d’été radieux. Derrière le sous-bois ou le peintre s’est placée, une plaine ensoleillée est animée d’une charrette et d’une meule de foin.