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Ecole française de la seconde moitié du XVIIIe siècle - Portrait du duc de Villars
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Réf : 96738
VENDU
Époque :
XVIIIe siècle
Provenance :
France
Materiaux :
Huile sur toile, cadre en bois scupté et doré
Dimensions :
l. 99 cm X H. 123 cm
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Galerie Philippe Guegan
Galerie Philippe Guegan

Antiquités, Beaux-Arts et Art Contemporain


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Ecole française de la seconde moitié du XVIIIe siècle - Portrait du duc de Villars

Huile sur toile (rentoilée) : 91 x 72 cm
Cadre en bois sculpté et doré vers 1770 : 123 x 99 cm

Une étiquette manuscrite ancienne inscrite : « de Constant », et une autre étiquette lacunaire : « Duc de Villars / gouverneur général de la Provence / Réplique du portrait de / LaTour du musée d’Aix / exposé au salon de 1743 ».

Provenance :
Probablement offert par le duc de Villars au jurisconsulte genevois Pierre Pictet (1703-1768)
Par descendance aux héritiers de Madame Samuel de Constant née Charlotte Pictet (1734-1766)
Collection Constant de Rebecque, Villa Constant à Saint Jean, Genève, puis collection privée Suisse


Ce portrait peint est une réplique du pastel de Maurice Quentin de La Tour (1704-1788) exposé au Salon de 1743. Sa beauté et sa force résident dans la variété des textures qu’il représente. Une colonne a bossages, empruntée à Hyacinthe Rigaud, ferme la composition sur la gauche, adossée à un fond de ciel bleu chargé de ...

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... nuages. L’habit tapageur, en velours de soie rouge est bordé de fourrure et rehaussé d’éclatantes passementeries en or frisé, tandis que les poignets et la cravate sont en dentelles ajourées. Sur les reflets brillant du gilet en droguet de soie blanc galonnée d’or, se détache l’insigne de l’ordre de la Toison d’Or, dont Villars est chevalier depuis 1736 et qu’il arbore fièrement en sautoir.
À propos du portrait de la Tour la critique du Mercure de France ne trouve pas ses mots : « M. de la Tour devient si fort au-dessus de tous les Eloges qu’on lui donne, que nous craindrions de les affoiblir & de ne pas donner une juste idée du mérite de ses Ouvrages, si nous entreprenions de le loüer ici ».
Pour le journaliste Pierre-François Guyot Desfontaines (1685-1745) : « M. de la Tour? Il ne se borne pas aux traits du visage, & à la figure. Il peint l’ame: il rend le caractere, l’esprit, le cœur. Il peint tout dans les portraits vivans ».

Ce portrait peint fut probablement offert par le duc de Villars à Pierre Pictet, dans la descendance duquel il s’est transmis, tandis que le pastel de La Tour fut légué par testament à la ville d’Aix-en-Provence, en même temps que d’autres œuvres d’art et la somme de 100.000 livres, destinée à l’ouverture d’une bibliothèque publique, d’un jardin des plantes, d’un cabinet d’antiquités et de médailles.


BIOGRAPHIES

Armand Honoré de Villars (1702-1770), duc de Villars, pair de France, prince de Martigues, chevalier de la Toison d’or, gouverneur et lieutenant-général de Provence, Marseille et Arles, grand d’Espagne de première classe, membre de l’Académie Française, fut le fils unique du fameux maréchal duc de Villars (1653-1734), vainqueur de Denain, et de son épouse née Jeanne Angélique Roque de Varengevillle (1682-1763).
Né à Paris en 1702, il épouse le 5 août 1721, Amable Gabrielle de Noailles (1706-1771) fille du troisième duc de Noailles et de Françoise d’Aubigné, nièce de Madame de Maintenon. Le roi Louis XV et plusieurs personnages de la famille royale signent le contrat de mariage. Couple désuni, ils vivent séparément et n’auront pas d’enfants. La duchesse de Villars est à la cour, où elle obtient en 1727, à la suite de sa belle-mère, la charge de Dame du palais de la reine Marie Leszczynska, puis celle de dame d’atour de la Dauphine Marie Antoinette. Villars, à la tête d’une immense fortune, quitte le service, un an après la mort de son père, avec le grade de brigadier du roi et s’installe dans ses états de Provence, dont il a hérité la charge de gouverneur en 1734. Joueur impénitent, il y mène grand train, reçoit à Marseille et à Aix toute la société et les étrangers de passage. Acquis aux idées des Lumières, il est l’ami de Voltaire (1694-1778), mais également de l’encyclopédiste d’Alembert (1717-1783) et de l’académicien Charles Pinot Duclos (1704-1772). Usé avant l’âge par l’abus des plaisirs, c’est sur les conseils de Voltaire, qu’il va chercher lors de séjours à Genève, à rétablir sa santé, sous la direction du docteur Tronchin. Le premier séjour de 1756 lui plus si fort, qu’il y revint à sept reprises.

Les Pictet sont une famille patricienne de Genève, qui depuis la Renaissance et pendant de nombreuses générations a procuré syndics, conseillers d’état ou membre du conseil à la République de Genève. Pierre Pictet (1703-1768) qui fut le probable récipiendaire de ce portrait est un jurisconsulte genevois, professeur de droit à l’Académie, propriétaire d’une maison située en face de Genève sur le coteau de Saint-Jean, à côtés des Délices de Voltaire. Pierre Pictet et sa femme Marguerite Cramer de Brandis (1711-1774) sont les intimes de Villars quand il réside chez Voltaire aux Délices et composent la société qu’il réunit plusieurs fois par semaine. Leur fille Charlotte, épouse de Samuel de Constant, lui donne la réplique dans des pièces de Voltaire.

La famille Constant, dans laquelle s’est transmis ce tableau, est une famille protestantes originaires de l’Artois, qui trouve refuge au XVIe siècle à Genève puis à Lausanne, où les Constant sont reçus bourgeois en 1614. C’est une famille de négociants, de médecins, de militaires, de professeurs et d’homme de lettres, dont l’un des représentants le plus célèbre est probablement Benjamin Constant (1767-1830).

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